Mieux vaut tard que jamais !

J'ai l'habitude d'écrire des lettres pour les anniversaires, la fête des mères, des pères, Noël, etc. Cette année j'ai fait un post sur le blogue pour la fête des mères, dédié à la mienne. Pour la fête des pères, rien. Pas parce que ça ne me tentait pas, mais parce que je n'ai pas prit le temps de m'asseoir et de laisser l'inspiration faire son bout de chemin au travers de mes doigts vers le clavier de l'ordinateur. Je ne voulais pas non plus acheter une carte insignifiante de chez Hallmark avec un singe dessus qui souhaite bonne fête des pères.

Les gens méritent plus d'effort que ça. Surtout ceux qu'on aime.

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Ma grande amie d'enfance, Marie, attend sa première petite puce au mois d'août ! Naturellement j'y étais pour capturer ces beaux moments. On vieillit (ark ! On peut arrêter le temps svp ?!), on devient adultes, parents... on choisi d'être parents.

Son conjoint, Cédric, est un papa à en devenir; un papa-to-be, un wannabe-papa, un papa-en-training. Cédric est heureux. Il a hâte de serrer sa petite dans ses bras et de l'aimer inconditionnellement. 

Il y avait aussi Denis, le conjoint de Cynthia, magnifique maman de deux belles petites princesses. Denis est papa. Un vrai. Un meilleur-papa-au-monde, un mon-papa-c'est-l'plus-fort, un papa/coussin/oreiller/meilleur-appui-tête-ever-pour-s'endormir. Il s'occupe de ses filles, joue avec elles, les berce, les nourrit, les dorlote, les aime.

 

Père absent depuis mon enfance, ma mère s'est remariée il y a 14 ans avec un homme qui est officiellement mon beau-père. 

Puis autour de moi, il y a Yann, ami et papa de deux petits monstres adorables. Yann est un papa comblé et heureux qui se fait réveiller avec un déjeuner surprise de sa cocotte un jeudi matin. Il y a aussi tous les papas que je suis sur Facebook que je connais grâce à notre rencontre pour leur séance maternité. Tous ces papas sont fiers de poster des selfies avec bébé qui dort dans les bras; de montrer les premiers pas; de prendre soin de leur femme; d'être papa. 

Ils ont choisi d'être papa. Des papas présents. 

François a choisi d'aimer ma mère et ses deux enfants. Il aurait pu choisir ma mère et « faire avec » ses deux enfants. Non. Il a choisi d'être présent pour les enfants de sa blonde. Il a choisi de venir nous encourager durant nos matchs de Volley ball et de hockey. Il a choisi de nous écouter et de nous conseiller. Il a choisi de nous aménager une chambre dans sa maison. Il a choisi de nous respecter et de nous accepter. Il a choisi de nous aimer. 

Ça, pour moi, c'est un beau père au sens propre, vrai du terme. Ça pour moi, c'est ce que fait un beau-père qui choisi d'être « père adoptif ». 

Alors bonne fête (en retard) des beaux-pères qui font ce que bien des pères ne font pas. Merci d'être là, pour ma mère et pour nous.